Cafés CESSMA

17h-19h, en salle des doctorants

  • Le jeudi 21 octobre, Théophile Moyo Malanda (et certainement d’autres nouveaux doctorants), inscrit en co-tutelle avec l’université de Brazzaville et présent pour quelques mois à Paris, présentera ses recherches en géographie. Ce café sera aussi l’occasion de se revoir et/ou de se rencontrer pour les doctorants inscrits durant les confinements.
  • Le jeudi 18 novembre, Nicolas Lainez, qui vient de rejoindre le laboratoire, a accepté de présenter son travail sur la photographie et ses retours de terrain. Nous vous joignons le résumé de sa communication, qui s’annonce passionnante et rejoint les interrogations du groupe de travail sur les méthodologies alternatives :
  • Photographier la traite sexuelle en Asie : Parcours de la photographie politique à la photographie ethnographique. J’ai photographié la traite et la prostitution pendant une décennie. Ce projet a toujours soulevé la question difficile de savoir comment représenter ce sujet sensible. J’ai commencé par un engagement politique. À l’origine mon objectif était de photographier la vie de femmes et des enfants marginalisés travaillant dans les industries sexuelles pour sensibiliser sur des pratiques perçues comme exploitatives voire intolérables. Mais après quatre ans de travail de terrain je me suis prisonnier des récits victimaires de la traite. J’ai alors abandonné le photojournalisme et entamé un doctorat en anthropologie. En m’appuyant sur l’observation participante et la photographie ethnographique j’ai cherché commencer à documenter la vie des travailleuses sexuelles vietnamiennes en Asie du Sud-Est. Cette poursuite m’a éloigné de la traite et rapproché de leurs « carrières d’intimité » notamment d’événements et moments mondains. Une nouvelle question s’est alors posée : comment photographier la traite en évitant d’une part la victimisation portée par la photographie politique et d’autre part la complexité mais aussi la banalité déconcertante de la photographie ethnographique ? La question reste ouverte et mon incapacité à y répondre m’a définitivement détourné de la photographie documentaire sur la traite et la prostitution.
  • Le jeudi 9 décembre, Rémi Desmouliere et Bérénice Bon évoqueront leurs parcours d’après-thèse et les différentes étapes du recrutement (IRD et université). Nous attendons également d’autres éventuelles participations. Pour information, avant le café, de 14h à 15h, la direction organisera avec nos gestionnaires une réunion de rentrée et de présentation du laboratoire. Ils communiqueront prochainement sur ce point.

Par ailleurs, nous pouvons mettre une place des sessions zoom durant les cafés pour celles et ceux ne pouvant pas se déplacer.