"Participation, intégration et reconnaissance des subalternes : genre, exil, politiques publiques et le travail du care »

Date de l'événement :
Lundi 8 novembre 2021 - 17h00

La prochaine séance qui s’annonce passionnante se déroulera le 8 novembre de 17h à 19h, en salle 864 au CESSMA.

Beatriz SCHWENCK, doctorante en sociologie et Cherif YAKOUBI, doctorant en anthropologie, présenteront leur travail autour d’un axe commun : "Participation, intégration et reconnaissance des subalternes : genre, exil, politiques publiques et le travail du care". Anne-Sophie BENTZ, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’Université Paris-Diderot et Alexandra GALITZINE-LOUMPET, anthropologue, chercheuse au CESSMA et coordinatrice de l’ANR Liminal discuteront les présentations des deux doctorant·e·s.

Vous trouverez ci-dessous le résumé de leur présentation :

Beatriz SCHWENCK, doctorante en sociologie
En quoi consiste l’"autonomie" que revendiquent les femmes brésiliennes ? Quelles stratégies (individuelles et collectives) créent-ils pour y parvenir ? En me basant sur l’expérience d’une Association brésilienne de femmes productrices, couturières et artisanes organisée dans le contexte de l’Économie Solidaire Féministe, j’essaierai d’aborder certaines questions telles que l’importance de travail du care et l’accès des femmes aux politiques publiques au Brésil. Je partagerai quelques pistes que j’ai pu trouver avec la recherche de terrain, notamment à partir d’entretiens réalisés (en ligne) avec des membres de cette association, du mouvement féministe, et des femmes qui ont travaillé au gouvernement fédéral brésilien ces dernières années.

Cherif YAKOUBI, doctorant en anthropologie
Cherif Yakoubi analysera au prisme d’un paradigme de l’attention, les dynamiques des activités sportives et du bien-être au sein d’une association qui accueille des personnes exilées à Paris en situation de grande précarité. Ce type d’activité rarement réservée à ce public intéresse le chercheur, qui questionne l’implication des différents acteurs dans ces dispositifs d’intégration par le sport et le bien-être. Comment le sport peut-il participer à l’émancipation des personnes en isolement ? Quelle serait la fonction finale de ces politiques d’attention ? Avec plusieurs années d’expérience en matière sportive en tant qu’arbitre de football et coach sportif, mais aussi en tant que chercheur sur les questions migratoires, il s’interroge sur, comment garder la juste distance entre son travail de professionnel et celui de chercheur ?

Merci de nous confirmer votre participation.
En espérant vous y voir nombreuses et nombreux !
Bien cordialement,

Pauline Doyen & Raphaël Gallien
Coordinateur·ice·s de l’atelier doctoral de l’axe 1
Doctorant·e·s CESSMA