L’Harmattan, 2008.
Coordonné par Issiaka Mandé et Faranirina Rajaonah.
Quelle(s) histoire(s) de l’Afrique ? Quelles dynamiques en cours dans l’écriture de l’histoire du continent africain ? Y a-t-il plusieurs facettes d’un même problème ? Autant de questionnements préoccupants au regard de l’actualité politique, des dérives des Etats-nations post-coloniaux et des dynamiques des constructions identitaires en cours. Pour les scientifiques, l’émergence d’écoles historiques, un autre thème fort préoccupant, est au cœur des discussions entre spécialistes des sciences humaines et sociales depuis les années 1970.
Aussi, à la suite de précédentes publications du Laboratoire Sedet, sur les productions scientifiques endogènes/indigènes, cet ouvrage revient sur la question de l’écriture de l’histoire africaine en Afrique. L’approche, ici, est celle de jeunes historiens qui, avec le concours de leurs directeurs de thèse et mémoire nous proposent des travaux originaux et variés, reflétant la tendance de la production historienne en cours dans les pays africains francophones.
Il s’agit, pour nous, de les rendre audibles dans les débats en cours sur leur discipline et non de les engager dans des controverses sur des courants, des querelles d’écoles et encore moins d’explorer des approches nouvelles dans les modes d’écriture de l’histoire africaine. L’objectif premier de cet ouvrage n’est donc pas l’érudition, encore moins de sacrifier à la mode des courants de pensées dominants à l’heure actuelle sur les approches nouvelles de l’histoire africaine.
Les auteurs rendent compte, ici, de réalités, certes historiques, mais aussi actuelles des sociétés dans lesquelles il vivent.