BOGAERT Judith

BOGAERT Judith
Doctorante
géographie

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Sujet de Thèse

Les ’’femmes isolées’’ dans le système d’accueil des personnes migrantes en Ile-de-France et la production de l’isolement chez les demandeuses d’asile.

Directeur de thèse :

Amandine Spire (CESSMA) , Thomas Pfirsch (LARSH, Géographie-cités)

Axes :

Axe 2 : Villes : pouvoirs, pratiques, et temporalités
Axe 1 : S’approprier, contester, lutter : spatialité, domination, violence

Communications

17-19 juin 2025, Université de Poitiers - Colloque international Migrations & Transmissions/ 40 ans de recherche sur les migrations internationales : L’utilisation de TikTok par les femmes exilées en France : un espace de transmission de savoirs migratoires alternatifs ?

20-21 novembre 2025, Université Gustave Eiffel - « De ville en ville : retracer les circulations et réseaux urbains au prisme des mobilités féminines. » : Vivre la ville sans les siens : l’expérience urbaine empêchée des femmes migrantes en Ile-de-France

Résumé de thèse

Ce travail de thèse cherche à interroger l’expérience migratoire des demandeuses d’asile, en questionnant la catégorie de « femme isolée » utilisée par les acteurs institutionnels et associatifs du système d’accueil en Ile de France.
A travers une étude de l’évolution de leurs situations administratives et de leur parcours d’hébergement, ce travail vise à comprendre comment cette catégorie détermine l’accès à l’hébergement et la prise en charge des femmes en demande d’asile.

Il s’agit notamment de questionner le rapport au couple des femmes migrantes, et les façons dont les catégories administratives peuvent influencer son évolution. Je m’intéresse également à d’autres types de relations sociales (familiales, amicales) que nouent les migrantes, afin de comprendre et mettre en lumière toute la complexité du tissu social dans lequel elles s’inscrivent. Cette réflexion sur les liens sociaux est articulée à une réflexion sur leurs lieux d’ancrage et leur rapport à l’espace urbain, intime, et numérique.

Dans une perspective ethnographique et géographique, à différentes échelles, il s’agit donc de comprendre comment le système de l’asile et les modes de prise en charge influencent les vies affectives et relationnelles des demandeuses d’asile, mais aussi leur façon de vivre et de s’approprier l’espace.